Présentation de TI3RS
Fondée par Eva Ngalle, elle-même survivante de violences conjugales, TI3RS est née du besoin de protéger les communications entre parents séparés dans des contextes difficiles. L'application vise à réduire la charge mentale et la violence liée aux communications, tout en simplifiant les démarches juridiques grâce à un historique précis.
L’application permet aux utilisateurs de communiquer sans révéler leur numéro de téléphone personnel. Les messages envoyés à l’ex-conjoint(e) arrivent sous forme de SMS classiques, mais les réponses sont centralisées dans la messagerie de TI3RS, garantissant ainsi un contrôle total sur les échanges. Pour éviter toute forme d’agression verbale, un filtre automatique détecte et remplace les insultes par des expressions neutres, rendant les conversations plus apaisées.
TI3RS offre également la possibilité de gérer les notifications en choisissant des plages horaires spécifiques pour recevoir les messages. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de limiter l’impact émotionnel des échanges et d’éviter le harcèlement constant. Tous les messages sont archivés et peuvent être téléchargés sous forme de rapport détaillé, ce qui facilite d’éventuelles démarches judiciaires.
TI3RS a déjà attiré plus de 30 000 abonnements, avec plus de 20 000 messages échangés sur la plateforme, dont un grand nombre d’insultes filtrées grâce à son système de protection. L'application s'entoure de partenaires partageant ses valeurs, notamment des associations de lutte contre les violences conjugales et de prise en charge des auteurs de violences.
L'application est accessible au prix de 9,90 € par mois. Elle est vendue à des associations qui les donnent ensuite gratuitement aux victimes, mais elle est également accessible à l'achat directement sur le site pour les personnes pouvant se le permettre. Les violences touchent toutes les catégories sociales.
Le passage dans l’émission

Le pitch proposé par Éva est poignant. Elle commence par la lecture de messages très violents pour présenter la réalité de la vie de plus de 244 000 personnes. En effet, c'est le nombre de plaintes concernant les violences conjugales chaque année, tout en sachant que 80 % n'en parle pas.
Eva a pris son expérience comme une opportunité de créer une application pour sauver les gens.
Avec TI3RS, elle a l'ambition de s'exporter à l'international, mais aussi de toucher toutes les violences possibles. En effet, l'application peut être utile pour d'autres situations telles que le harcèlement scolaire ou encore le harcèlement au travail par exemple.
Pour l'aider dans sa cause, elle demande 100 000 € pour 12 %.
L’investissement par le jury de Qui veut être mon associé
Lors de la délibération, les jurés sont unanimes : c'est un très beau projet.
Kelly Massol est particulièrement touchée mais souligne un problème. Eva a rejoint l'incubateur Les Premières. Or, Kelly vient d'en prendre la direction et ne peut pas donc pas investir sachant qu'elle va déjà l'accompagner. Pour autant, elle lui propose 25 000 €.
Marc Simoncini s'aligne directement sur la proposition demandée. Anthony Bourbon se joint à l'offre de Kelly et propose 25 000 €.
Jean-Michel Karam est le dernier à se prononcer. Il offre 50 000 € et propose aux quatre investisseurs de s'associer pour ainsi 200 000 € pour 30 % du capital.
Deal conclut, TI3RS repart donc avec quatre jurés prêt à l'accompagner dans cette belle cause.