Comprendre la fiscalité des Plans d'Épargne en Actions (PEA) en 2025

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Samuel Guez
5
min de lecture
11
May
2025

Vous avez entendu parler du Plan d’Épargne en Actions (PEA), mais vous vous demandez encore comment fonctionne sa fiscalité, surtout avec les nouveautés fiscales de 2025 ? Vous êtes au bon endroit. Le PEA n’est pas seulement un support d’investissement : c’est une enveloppe fiscale redoutablement efficace… à condition de comprendre ses règles.

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Qu'est ce que le PEA ?

Le PEA est une enveloppe fiscale qui vous permet d'investir en actions européennes avec un régime d'imposition ultra-avantageux. Il combine un compte-titres pour détenir vos actions et un compte espèces pour gérer vos liquidités.

Ce n'est pas juste un compte d'investissement parmi d'autres. C'est une véritable machine à optimisation fiscale qui s'adresse à tous ceux qui veulent se constituer un patrimoine sur le long terme.

Sa popularité ? Elle s'explique par ses avantages fiscaux. Qui n'aimerait pas voir ses plus-values exonérées d'impôt sur le revenu après 5 ans de détention ?

Le fonctionnement du Plan d'Épargne en Actions

Les types de PEA : Bancaire, Assurance, et PME-ETI

Saviez-vous qu'il existe plusieurs types de PEA ? Voici les 3 principaux :

  • Le PEA classique : le plus courant, avec un plafond de 150 000 €
  • Le PEA-PME : dédié aux PME et ETI, avec un plafond supplémentaire de 225 000 €
  • Le PEA Jeunes : accessible dès 18 ans pour les jeunes rattachés au foyer fiscal de leurs parents

Chacun a ses spécificités, mais tous partagent le même avantage fiscal principal : l'exonération d'impôt sur le revenu après 5 ans !

Les conditions d'ouverture et de clôture

Pour ouvrir un PEA, il suffit d'être majeur et résident fiscal français. Certaines banques vous permettent de démarrer avec seulement quelques euros.

Quant à la clôture, elle est possible à tout moment, mais attention : si vous fermez avant les fameux 5 ans, préparez-vous à un impact fiscal à ne pas négliger ! J'y reviendrai plus tard.

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La fiscalité du PEA en 2025

La fiscalité, c'est le nerf de la guerre quand on parle de PEA ! Et en 2025, quelques changements sont à prévoir.

La fiscalité avant 5 ans

Avant d'atteindre le graal des 5 ans, les retraits sont soumis à une fiscalité moins avantageuse :

  • Prélèvements sociaux : 17,2% (incontournables)
  • Impôt sur le revenu : au taux forfaitaire de 12,8% (ou option pour le barème progressif)

Ce qui donne un taux global de 30% sur vos plus-values.

La fiscalité après 5 ans

Après 5 ans, vos plus-values ne sont plus soumises à l'impôt sur le revenu. Ne restent que les prélèvements sociaux de 17,2%. Une économie substantielle qui fait toute la différence sur le long terme.

Un exemple ? Sur 10 000 € de plus-values, vous économisez 1 280 € d'impôts après 5 ans. 

Les changements fiscaux en 2025

En 2025, surveillez ces évolutions potentielles :

1. Une possible contribution différentielle pour les hauts revenus qui pourrait impacter indirectement les détenteurs de PEA,

2. Des discussions sur les barèmes des prélèvements sociaux,

3. L'évolution du traitement des dividendes.

Rien n'est encore gravé dans le marbre, mais mieux vaut rester informé !

L'imposition des retraits et clôture

Le PEA est conçu pour récompenser la patience. Mais que se passe-t-il si vous avez besoin de récupérer vos fonds plus tôt que prévu ? La réponse dépend de deux éléments cruciaux : le moment du retrait et sa nature (partiel ou total). Et c’est là que la fiscalité entre en jeu… avec parfois des conséquences non négligeables.

Les conséquences fiscales des retraits anticipés

Avant 5 ans, c’est la période dite “sensible”. Tout retrait, et en particulier un retrait total, entraîne automatiquement la clôture du PEA. Et ce n’est pas tout : vous serez aussi imposé de manière classique, c’est-à-dire :

  • 12,8 % d’impôt sur le revenu (ou barème progressif si vous optez pour),
  • + 17,2 % de prélèvements sociaux.

Soit 30 % de taxation globale sur vos plus-values… et la perte de votre enveloppe fiscale.

Et si vous effectuez un retrait partiel avant 5 ans ? Depuis la réforme de 2019, la bonne nouvelle, c’est qu’il n’entraîne plus la clôture du PEA. Mais il a tout de même une conséquence importante : il fige votre PEA. Autrement dit, vous ne pourrez plus jamais y verser d’argent. C’est un peu comme fermer la porte à double tour tout en restant dans la maison : vous conservez vos avantages fiscaux, mais vous ne pouvez plus faire grand-chose pour développer votre capital.

L’imposition à la clôture du PEA

Quand vous fermez votre PEA, que ce soit volontairement ou automatiquement à cause d’un retrait total, la fiscalité dépend de l’ancienneté du plan au moment de la clôture :

  • Avant 5 ans : c’est le régime “peu favorable” → impôt sur le revenu + prélèvements sociaux sur l’ensemble des gains.
  • Après 5 ans : c’est là que le PEA prend tout son sens → vous ne payez que les prélèvements sociaux (17,2 %), et vos plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu.

Un exemple concret : vous clôturez un PEA à 8 ans avec 20 000 € de plus-values ? Vous ne paierez que 3 440 € de prélèvements sociaux… contre 6 000 € si vous aviez retiré avant 5 ans. La différence est significative.

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Plan épargne action : quelle est la fiscalité appliquée aux dividendes ?

Ah, les dividendes. Ces revenus versés régulièrement par les entreprises à leurs actionnaires, souvent perçus comme des petits bonus qui tombent sans prévenir. Si vous détenez vos actions via un PEA, vous bénéficiez d’un traitement fiscal bien plus doux qu’avec un compte-titres ordinaire, à condition de respecter quelques règles de temps.

  • Avant 5 ans, pas de passe-droit : les dividendes que vous percevez dans votre PEA sont soumis à la flat tax classique de 30 %, soit 12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux. Autrement dit, vous êtes taxé comme sur n’importe quel autre placement.
  • Après 5 ans, c’est là que la magie du PEA opère : les dividendes deviennent exonérés d’impôt sur le revenu, et seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restent applicables. Une économie qui peut peser lourd sur plusieurs années d’investissement.

Le conseil d’expert : ne laissez pas dormir vos dividendes. Réinvestissez-les automatiquement dans votre PEA. Pourquoi ? Parce que vous enclenchez ce qu’on appelle l’effet boule de neige ou capitalisation : vos dividendes produisent à leur tour des gains, qui eux-mêmes génèrent encore plus de revenus. Sur 10, 15 ou 20 ans, cette stratégie peut faire toute la différence.

Le PEA et la défiscalisation : une confusion fréquente

On entend souvent que le PEA permet de “défiscaliser”. En réalité, ce n’est pas tout à fait exact et il est important de bien faire la distinction.

Le PEA n’est pas un outil de défiscalisation immédiate comme peuvent l’être certains dispositifs type Pinel, Girardin, ou encore les dons à des associations. Ces derniers réduisent directement votre impôt sur le revenu de l’année en cours.

Le PEA, lui, joue un autre rôle : celui de l’optimisation fiscale sur le long terme. Concrètement, vous n’économisez rien à l’ouverture. Mais si vous jouez le jeu de la durée (au moins 5 ans), vous pouvez réaliser vos gains, plus-values et dividendes, sans être imposé sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux restent dus.

En résumé, le PEA ne vous fait pas gagner d’argent fiscalement aujourd’hui, mais vous évite d’en perdre demain. C’est une enveloppe idéale pour investir en actions européennes, faire croître son capital, et préparer l’avenir avec intelligence.

Les avantages fiscaux du PEA

Les exonérations fiscales après 5 ans

Une fois que votre PEA atteint 5 ans de détention, vous entrez dans la zone dorée : vos plus-values (c’est-à-dire les gains réalisés à la revente de vos titres) et vos dividendes réinvestis deviennent exonérés d’impôt sur le revenu.

Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus sur les gains réalisés. Et contrairement à la flat tax de 30 % qui s’applique ailleurs (CTO, intérêts, dividendes…), le PEA vous offre une économie de 12,8 % sur chaque euro de gain.

Comparaison fiscale : PEA vs Assurance-vie

Mettons en perspective les deux placements préférés des Français :

Caractéristique PEA Assurance-vie
Exonération IR Totale après 5 ans Abattement après 8 ans (4 600€/9 200€)
Prélèvements sociaux 17,2% 17,2%
Plafond 150 000€ Illimité
Support d'investissement Actions européennes Très diversifié
Transmission Moins favorable Avantageuse (abattements)

Comme on peut le voir, chaque placement a ses atouts. Le PEA brille par sa fiscalité allégée sur les plus-values, tandis que l'assurance-vie se distingue par sa flexibilité et ses avantages successoraux.

Les prélèvements sociaux et PEA

Les modes de calcul et implications fiscales

Les prélèvements sociaux, c'est le prix à payer même après 5 ans. Fixés à 17,2%, ils comprennent :

  • CSG (9,2%),
  • CRDS (0,5%),
  • Autres prélèvements sociaux (7,5%).

Ces prélèvements s'appliquent sur l'intégralité des gains lors d'un retrait, quelle que soit l'ancienneté du PEA.

Les stratégies pour réduire les prélèvements sociaux

Peut-on échapper aux prélèvements sociaux ? Non, mais on peut optimiser :

1. Fractionner ses retraits pour lisser l'impact fiscal

2. Choisir le bon moment pour vendre (par exemple en fin d'année fiscale)

3. Compenser avec des moins-values réalisées sur d'autres placements

Les impôts et le PEA

Bonne nouvelle pour les investisseurs : le PEA est l’un des rares placements où l’administration fiscale vous laisse (presque) tranquille tant que vous ne touchez à rien. En matière de déclaration d’impôts, il offre une simplicité précieuse… à condition de bien comprendre son fonctionnement.

Rien à déclarer tant que vous ne retirez pas

Tant que vous n’effectuez aucun retrait (ni total ni partiel), vous n’avez rien à déclarer aux impôts. Aucune ligne spécifique à remplir, aucun formulaire annexe à ajouter : votre PEA vit sa vie en toute discrétion fiscale. Cela s’applique que vous réalisiez des plus-values, receviez des dividendes ou fassiez des arbitrages dans votre portefeuille.

Autrement dit : tant que les gains restent dans l’enveloppe du PEA, ils ne sont pas fiscalisés, ni même signalés.

Mais en cas de retrait… l’administration vous attend

La fiscalité ne s’applique que lorsque vous retirez de l’argent de votre PEA, que ce soit après 5 ans (fiscalité allégée) ou avant (fiscalité plus lourde). C’est à ce moment-là que vous devez déclarer les gains réalisés et, le cas échéant, les prélèvements sociaux dus. En général, votre établissement financier vous fournira les documents nécessaires.

Mais attention : c’est à vous d’être en mesure de prouver la date d’ouverture du PEA, et les conditions dans lesquelles il a été alimenté.

L’astuce qui peut vous éviter des maux de tête

Conservez précieusement tous les relevés annuels de votre PEA, surtout ceux indiquant :

  • La date d’ouverture du plan,
  • Les montants versés,
  • L’historique des opérations,
  • Et bien sûr la valeur de votre portefeuille à chaque fin d’année.

Pourquoi ? Parce qu’en cas de contrôle fiscal, c’est à vous de justifier la bonne tenue de votre PEA. Et ces documents vous permettront de prouver que vous respectez bien les conditions d’exonération.

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L'enveloppe fiscale et le plafond de versement

Les limites de versement et impact

Le plafond de 150 000 € du PEA concerne uniquement les versements, pas la valorisation ! Votre PEA peut valoir 1 million d'euros sans problème, tant que vous n'avez pas versé plus de 150 000 €.

L'optimisation de la gestion du plafond

Comment tirer le meilleur parti de ce plafond ?

  • Privilégiez les titres à fort potentiel de croissance dans votre PEA,
  • Gardez les valeurs de rendement pour votre CTO,
  • N'hésitez pas à combiner PEA classique et PEA-PME pour augmenter votre capacité d'investissement

Les cas particuliers de fiscalité avec le PEA

Licenciement, invalidité, et création d'entreprise

Il existe des exceptions à la règle des 5 ans ! Le PEA peut être liquidé sans pénalités fiscales (hors prélèvements sociaux) en cas de :

  • Licenciement,
  • Invalidité (2ème ou 3ème catégorie),
  • Mise à la retraite anticipée,
  • Création ou reprise d'entreprise.

Ces situations de vie particulières vous permettent de récupérer vos fonds sans subir la double peine fiscale !

Le traitement des dividendes étrangers

Les dividendes versés par des sociétés étrangères (mais européennes) dans votre PEA bénéficient du même régime fiscal que les dividendes français.

Attention cependant : certains pays pratiquent des retenues à la source qui ne sont pas toujours récupérables, même au sein de l'Union Européenne.

Vous l'aurez compris, le PEA est un outil puissant, mais qui demande de la patience et de la stratégie !

Mes 3 conseils d'or :

1. Respectez l'horizon des 5 ans

2. Diversifiez au sein de votre PEA

3. Réinvestissez systématiquement les dividendes

La fiscalité évolue constamment, et chaque situation personnelle est unique. Un conseil personnalisé peut faire toute la différence dans votre stratégie d'investissement.

N'hésitez pas à consulter un expert pour adapter ces principes généraux à votre cas particulier. L'investissement dans un bon conseil peut s'avérer le plus rentable de tous !

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