Formation et début de carrière de Jean - Michel Karam
Jean-Michel Karam a un parcours académique et professionnel dans le domaine de la microélectronique et de l’entrepreneuriat.
Après son arrivée en France en 1990, il intègre l’ESIEE Paris, où il obtient son diplôme d’ingénieur en 1993, suivi d’un DEA (Diplôme d'Études Approfondies) en microélectronique à l'Université Paris VII. Sa soif d'apprendre le pousse à poursuivre un doctorat à l'Institut Polytechnique de Grenoble, qu'il obtient en 1996.
À peine son doctorat en poche, Karam rejoint le CNRS au sein du laboratoire TIMA-CMP. C'est là qu'il commence à se faire un nom en tant que chercheur. Rapidement, il dirige un groupe de plus de 35 chercheurs spécialisés dans les MEMS (Micro Electro Mechanical Systems), devenant ainsi une référence mondiale dans ce domaine. Sous sa direction, ce groupe acquiert une réputation internationale grâce à des recherches avant-gardistes.
Sa formation technique, combinée à ses talents de leadership, lui ouvre la voie vers l’entrepreneuriat.
Jean-Michel Karam, le fondateur de MEMSCAP
Jean-Michel Karam a fondé MEMSCAP en 1997 avec l'objectif de devenir un leader mondial dans le domaine des micro-systèmes électromécaniques (MEMS). Ces systèmes sont des capteurs miniatures qui combinent des composants mécaniques et électroniques sur une même puce, offrant des solutions pour plusieurs industries, notamment l’aéronautique, la santé, et les télécommunications.
MEMSCAP a vu le jour à une époque où la technologie MEMS était en pleine expansion, et Karam, fort de son expertise en microélectronique, a su capitaliser sur cette tendance. Grâce à une vision claire de l’avenir de cette technologie, il a rapidement positionné MEMSCAP comme une référence dans la conception et la production de MEMS. L'entreprise a notamment développé des capteurs de pression et d'autres dispositifs utilisés dans les systèmes critiques, comme les avions et les équipements médicaux.
Karam a fait grandir MEMSCAP en misant sur l'innovation et en établissant des collaborations avec des grands noms comme Airbus, Thales et d’autres leaders de l'industrie. Aujourd'hui, MEMSCAP est une société cotée en bourse sur Euronext Paris, et elle est reconnue pour sa capacité à fournir des solutions de haute technologie sur mesure pour des applications à haute performance.
Plus tard, il réalise un virage remarquable vers l'industrie cosmétique en fondant deux entreprises : Ioma et IEVA.
Virage vers la cosmétique : Fondateur d'Ioma et Création de IEVA
Le lancement de Ioma
Jean-Michel Karam a d'abord fondé Ioma en 2010. Utilisant son expertise en ingénierie, il a développé des technologies de diagnostic de la peau de haute précision pour personnaliser les soins cosmétiques.
L'idée derrière Ioma était de fusionner la science et la beauté, en utilisant des dispositifs capables d'analyser la peau de manière ultra-précise pour proposer des soins adaptés à chaque cliente. Ioma est ainsi devenu un pionnier des cosmétiques sur-mesure, en se basant sur des données scientifiques pour répondre aux besoins individuels des consommateurs.
La création de IEVA
En 2016, Jean-Michel Karam a créé IEVA, une entreprise à l’intersection de la beauté et de la technologie connectée. L’objectif avec IEVA est de proposer des solutions plus globales pour le bien-être et la beauté en intégrant l’impact de l’environnement sur la peau et les cheveux. IEVA repose sur des objets connectés qui mesurent l'environnement autour de l’utilisateur (pollution, humidité, UV) et les associent à des soins personnalisés.
Karam a vu dans cette approche un moyen de répondre aux nouveaux besoins des consommateurs, soucieux des effets de leur environnement sur leur apparence et leur santé. Avec IEVA, il a poussé plus loin la fusion entre innovation technologique et cosmétique, apportant une nouvelle dimension de personnalisation dans les soins de beauté.
Jean-Michel Karam a donc réussi à transformer son expertise technique en innovation dans le secteur de la beauté, en créant des entreprises qui utilisent la technologie pour offrir des solutions de soins sur-mesure.
Toutes ces qualifications font de lui un juré d’exception pour la nouvelle saison de qui veut être mon associé ! Mais que nous réserve-t-il ?
L’apport de Jean-Michel Karam à qui veut être mon associé ?
Comme précisé sur son LinkedIn, Jean-Michel Karam ne va pas s’arrêter qu’à la tech, mais compte s'intéresser à divers projets, à condition que deux critères soient respectés.
D'abord, Karam met l’accent sur l’entrepreneur plus que sur le projet. Pour lui, investir, c’est avant tout croire en une personne partageant ses valeurs. Il veut soutenir des femmes et hommes visionnaires, déterminés, et alignés avec son éthique.
Ensuite, il cherche à comprendre le domaine avant d’investir. Son apport à l’émission repose sur sa capacité à apporter une expertise technique ou entrepreneuriale au projet. Jean-Michel Karam fait preuve d'une polyvalence impressionnante, prêt à s’engager dans des projets hors de ses domaines d'expertise tant qu’il peut contribuer activement au succès de l'entrepreneur.
Nous le retrouverons donc au côté d’un jury remarquable, notamment composé de Kelly Massol ou encore Anthony Bourbon, le fondateur du Blast Club. Rendez-vous en janvier sur M6 !
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