Découvrez tous les résumés détaillés de chaque épisode :
- Épisode 1 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
- Épisode 2 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
- Épisode 3 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
- Épisode 4 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
- Épisode 5 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
- Épisode 6 de la saison 5 de Qui veut être mon associé
Qui veut être mon associé saison 5 en chiffres
7 investisseurs
Le plateau des investisseurs de cette saison a montré des dynamiques bien distinctes. Chacun a sa manière d’aborder les deals, son secteur de prédilection et son appétit pour le risque.
- Marc Simoncini : vision pragmatique, décisions rapides. Connu pour sa capacité à sentir les tendances du marché avant les autres, il ne s’embarrasse pas d’explications inutiles. C’est un investisseur instinctif qui ne perd pas de temps.
- Éric Larchevêque : ex-crypto entrepreneur, il a un regard acéré sur les innovations technologiques et la scalabilité des business. Il pose les questions qui fâchent, teste la solidité du modèle économique et ne se laisse pas séduire par un simple storytelling.
- Anthony Bourbon : direct, tranchant, efficace. Son objectif : des deals rapides, à fort potentiel, avec des entrepreneurs capables d’exécuter. Il n’investit pas par sympathie mais par conviction stratégique. Et cette saison, il a été le plus gros investisseur avec 1 066 666 € placés.
- Kelly Massol : une approche très orientée produit et marché. Elle sait exactement ce qui fonctionne en B2C et challenge les entrepreneurs sur leur différenciation, leur stratégie de distribution et leur exécution. Pas de place pour l’approximation.
- Julian Jacob : peu expansif mais redoutablement efficace. Il investit avec une vision stratégique, cherchant des entreprises capables de prendre des positions dominantes sur leur marché.
- Alice Lhabouz : son expertise financière lui permet d’évaluer rapidement la viabilité d’un projet. Plutôt que de se laisser impressionner par des projections ambitieuses, elle analyse les chiffres et les tendances sectorielles avec une approche rigoureuse.
- Jean-Michel Karam : son prisme : l’innovation et l’industrialisation. Il mise sur les projets capables de créer de la valeur tangible, avec une vraie barrière technologique ou un positionnement différenciant.
Chacun a son domaine de prédilection, mais tous ont un point commun : ils ne placent pas d’argent par charité. Un projet doit être solide, bien exécuté et surtout, scalable.
40 entreprises devant le jury
Cette saison, 40 startups ont tenté leur chance devant les investisseurs. Mais présenter un projet ne suffit pas : il faut convaincre en quelques minutes, répondre aux questions avec précision et prouver que l’entreprise est déjà en marche.
Certains sont arrivés préparés, maîtrisant leur pitch et leurs chiffres. D’autres, malgré une idée prometteuse, ont trébuché face aux questions des investisseurs. Mauvaise valorisation, marché trop restreint, incapacité à justifier un besoin réel… les failles ne pardonnent pas.
Le passage devant le jury est un test implacable : soit on repart avec un deal et un investisseur stratégique, soit on réalise brutalement que son projet n’est pas aussi solide qu’on le pensait.
Finalement, seules 18 entreprises ont réussi à convaincre les investisseurs. Un chiffre qui montre bien la sélectivité du processus.
Obtenir un financement n’est pas une finalité, mais un point de départ. Les startups qui ont décroché un deal devront maintenant prouver qu’elles peuvent croître, tenir leurs engagements et générer du retour sur investissement.
Les deals ne sont pas des chèques en blanc. Derrière chaque investissement, il y a une exigence de résultats, un suivi précis et une attente forte en termes d’exécution.
12 605 500 € investis

Cette saison, les investisseurs ont injecté 12 605 500 € dans des projets qu’ils jugent à fort potentiel. Un montant conséquent, qui témoigne de leur volonté de miser sur l’avenir et d’accélérer des entreprises prometteuses.
Parmi eux, Anthony Bourbon s’est imposé comme le plus gros investisseur, avec 1 066 666 € investis dans plusieurs startups. Une approche agressive qui confirme son positionnement : il cherche des deals rapides, avec une forte possibilité de croissance, et n’a pas peur de prendre des risques.
Derrière lui, les autres investisseurs ont suivi leur propre logique : certains plus sélectifs, d’autres plus ouverts, mais tous avec un objectif clair : trouver des projets capables de générer du rendement et de l’impact.
Chaque euro placé est un pari sur l’avenir. Mais un pari calculé, basé sur des indicateurs précis et une lecture fine du marché.
Les moments forts de la saison 5 de qui veut être mon associé
La saison 5 de Qui veut être mon associé ? a été marquée par des moments intenses, entre confrontations, surprises et décisions radicales.
L’un des moments les plus marquants s’est produit lors de l’épisode 3, quand l’entreprise Mini Green Power a tenté de séduire les investisseurs sans mentionner sa situation de redressement judiciaire. C’est Anthony Bourbon qui a levé le voile sur cette omission, créant une tension immédiate sur le plateau. Les investisseurs, agacés par ce manque de transparence, ont tous refusé d’aller plus loin, mettant en lumière l'importance d’une communication honnête dans la recherche de fonds.
Cette saison a aussi vu plusieurs invités d’exception venir bousculer les codes. Patrick Bruel a fait une apparition remarquée, prouvant que le business et le show-business ne sont pas si éloignés. Son regard d’investisseur, loin du simple effet d’annonce, a ajouté une touche d’expertise inattendue.
Philippe Croizon, l’athlète quadri-amputé et conférencier, a lui aussi marqué les esprits par sa résilience et son message inspirant, rappelant que la détermination et le dépassement de soi sont des leviers clés pour réussir. Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique Lyonnais, a également fait sensation avec sa vision affûtée du monde entrepreneurial et sa capacité à identifier les projets prometteurs avec un regard pragmatique et stratégique.
L’émotion était aussi au rendez-vous, notamment avec l’histoire de Léo, fondateur de Cosmos Energy, qui malgré un refus d’investissement, a reçu une proposition de mentorat d’Anthony Bourbon, impressionné par sa ténacité. L’émission a aussi vu le retour de Bording Light, une startup déjà passée sans succès lors d’une précédente saison. Cette fois, mieux préparés et plus convaincants, ils ont décroché un deal, prouvant que persévérance et ajustement sont essentiels dans le monde des affaires.

Toutes les entreprises ne sont pas venues uniquement pour l’argent. Certaines ont fait le choix de refuser des offres d’investissement jugées inadaptées à leur vision. Nicolas, fondateur de Sonaid, a décliné une offre d’Anthony Bourbon, préférant rester aligné avec sa stratégie plutôt que d’accepter un deal qui aurait pu compromettre son indépendance. Même logique du côté de Clarisse, fondatrice de FabBRICK, qui lors de l’épisode 5, a refusé une contre-proposition qu’elle jugeait trop éloignée de ses valeurs écologiques et éthiques.
Au fil des épisodes, la saison 5 a démontré que lever des fonds ne suffit pas : il faut être prêt à affronter des questions sans concession, convaincre des investisseurs aguerris et surtout, savoir jusqu’où on est prêt à aller pour faire grandir son entreprise sans perdre son ADN.
Les leçons à retenir de Qui veut être mon associé ?
Face aux jurés, chaque entrepreneur joue son avenir. Certains ressortent avec un deal en poche, d'autres avec un crash en direct. Pourquoi ? Parce que convaincre un investisseur, ce n’est pas juste vendre une idée. C’est démontrer, prouver, rassurer. Voici trois enseignements majeurs tirés de cette saison.
1. Être honnête : pas de bluff
Si une chose agace les investisseurs, c’est le manque de transparence. Exagérer les chiffres, masquer les failles, enjoliver la réalité, c’est prendre le risque de perdre toute crédibilité en une phrase.
Certains entrepreneurs sont tombés dans le piège : valorisations incohérentes, projections trop optimistes, mensonges par omission… Résultat ? Un rejet immédiat. À l’inverse, ceux qui ont reconnu leurs limites, expliqué leurs défis et montré qu’ils avaient un plan pour y faire face ont marqué des points.
Leçon : un investisseur préfère un entrepreneur lucide qu’un vendeur de rêve. Dire « Je ne sais pas » vaut toujours mieux qu’une réponse approximative.
2. L’importance d’un bon brief : un pitch pour investisseurs, pas pour clients
Trop de startups confondent pitch commercial et pitch investisseur. Ce n’est pas la même audience, donc pas le même discours.
Un pitch commercial cherche à séduire un client : émotions, storytelling, bénéfices produit.
Un pitch investisseur cherche à prouver la rentabilité du projet : marché, traction, coûts, stratégie de croissance.
Dans cette saison, plusieurs entrepreneurs ont perdu leur chance parce qu’ils ont raconté une belle histoire… sans apporter les chiffres qui comptent. D’autres ont structuré leur brief avec clarté, en répondant précisément aux questions des investisseurs. Ces derniers veulent comprendre comment et quand ils récupéreront leur mise, pas juste entendre que l’idée est « révolutionnaire ».
Leçon : Un bon pitch, c’est un équilibre entre vision et pragmatisme. Il doit être structuré, concis, chiffré et pensé pour un investisseur, pas pour un prospect.
3. Connaître son sujet par cœur : aucune place pour l’approximation
Un entrepreneur qui hésite sur ses coûts de production, qui ne sait pas expliquer son business model ou qui se perd dans ses propres chiffres perd immédiatement la confiance des investisseurs.
Les investisseurs posent des questions précises. Ils testent la solidité du projet en challengeant chaque aspect : scalabilité, rentabilité, différenciation, acquisition clients. Ceux qui maîtrisent leur sujet, qui anticipent les objections et qui répondent avec précision s’imposent naturellement. À l’inverse, ceux qui improvisent se font démolir.
Leçon : Une idée ne vaut rien sans exécution. Un bon entrepreneur doit connaître ses chiffres, ses enjeux et son marché mieux que quiconque. Pas de place pour l’improvisation.
Cette saison 5 de Qui veut être mon associé ? a confirmé une chose : lever des fonds n’est pas une fin en soi, c’est un test grandeur nature. Ceux qui ont décroché un deal ont prouvé qu’ils avaient un projet viable, des chiffres solides et une vision claire. Ceux qui ont échoué ont appris, parfois brutalement, que le monde de l’investissement ne laisse aucune place à l’approximation.
Les investisseurs n’ont pas distribué leur argent à la légère. 12,6 millions d’euros injectés, mais uniquement dans 18 entreprises sur 40. Une sélection drastique qui montre que seuls les plus convaincants ont su tirer leur épingle du jeu. La compétition était rude, les négociations intenses, et les deals souvent âprement discutés.
L’émission a aussi révélé une réalité souvent sous-estimée : un bon pitch ne fait pas tout. Ce qui compte, c’est l’exécution, la scalabilité et la maîtrise totale de son sujet. Ceux qui ont su répondre avec précision aux investisseurs ont marqué des points. Ceux qui ont tenté de bluffer se sont heurtés à une réalité implacable.
Enfin, cette saison a été un rappel essentiel pour tous les entrepreneurs : l’honnêteté, la clarté et la préparation sont les clés du succès. Les investisseurs misent avant tout sur des profils capables de tenir la route, d’assumer les défis et de transformer une vision en un business rentable.
Au final, Qui veut être mon associé ? reste bien plus qu’une émission de divertissement. C’est une fenêtre sur l’écosystème entrepreneurial français, avec ses opportunités, ses échecs et ses réussites. Et une seule vérité en ressort : dans le business, seules comptent la stratégie et l’exécution.